Présentation

Munie d’une solide formation classique, Elisabeth Bronitz, débute sa vie de plasticienne bruxelloise par le dessin et la peinture du modèle vivant et s’attache ensuite à l’intimité de celui-ci.
La série des Intérieurs réalisée à l’eau-forte, à la peinture et marqueur sur toile, ses scénographies enferment de multiples références à la culture (peinture, design, icône,…) tout en évoquant une présence vivante (désordre).
Tous les sujets comme les flingues, les hôtesses, les vanités, les nature-morte, les paysages et la série des Salons de coiffure souvenirs d’enfance sont retravaillés sans cesse en lithographie, linoléum, xylographie et certains aussi en peinture acrylique.  La  série de « Coiffure Christine » évoque le salon de coiffure maternelle, les séries des « Intérieurs » indiscrets et la série  des « Nature-morte et Vanités », scénographies d’accessoires érotiques, crâne, jouets, fleurs, téléphones, robots, bouquins, armes, images, photos, … . Un grand thème revisité avec les objets actuels, classiques et parfois avec un peu de dérision.

Tant dans ses gravures que dans ses peintures, Elisabeth Bronitz nous brosse le portrait d’un paysage intérieur dans lequel la réalité de l’autre passe par le filtre de son imaginaire.  Professeur à l’ Académie des Beaux-Arts de Watermael-Boitsfort et membre de l’atelier de gravure-lithographie KASBA.